Le chemin avec Yuna

Ken, et Yuna marchaient pendant que quelques élèves les regardaient fixement. Quand Shozika toura son regard vers Ken, celui-ci dit à la prof' d'espagnol :

- Dis-moi, tu n'es pas Japonaise à ce que je vois... Ne me dis tout de même pas que tu es une belle espagnole qui enseigne justement l'espagnol au Japon, si ?

- Si je suis d'origine espagnole, et merci du compliment =)
Shozika regarda Ken pendant quelques secondes quand deux élèves s'approchaient peu à peu les regardant. Quelques fois, ils se chuchotèrent des mots à l'oreille. Un des deux élèves alla chez la prof' d'Espagnol, lui donna une enveloppe et repartit dans son coin. Sur l'enveloppe un petit bout de papier :

" Comme vou pouvé le voir m'dame, moi et mon copain, nou vou avons apporté une letre. Ouvrer la, elle ne vienx pa de nou. On peus pa vous dire d'ou elle vient car c'est secret. "

Sa ne pouvait que être un élève qui avait écrit sa, c'était bourré de faute. Elle regarda l'enveloppe, dessus rien, juste un coeur. Elle se demandait qui c'était. Elle ouvrit l'enveloppe et lut la lettre à l'intérieur :

" Salut, je ne peux m'empêcher de te regarder quand tu passes dans la rue, tu es si belle ... Je ne pouvais pas cacher mes sentiments pour toi, donc je t'ai envoyé cette lettre. Pas besoin d'aller harceler les gamins, il ne te dirons rien. Je te donne une invitation, ce soir à 18h au café. Gros Bisous.


Ton admirateur Secret ♥ "


Shozika regarda Ken, tremblante.

" Qui sa peut être ? Et est-ce que je dois y aller ? Je ne sais pas aide moi Ken " Dis la professeur d'Espagnol affolée. Elle regarda sa montre 17:00.

- Hmm... Tu sais que tu ne seras pas obligée d'y aller non ? Si tu ne veux pas y aller, n'y vas pas... Mais si tu décides d'y aller, soit je te suivrai dans le café, soit je te tiens à l'oeil mais de loin pour ne pas que cet inconnu ne soit troublé par ton manque de confiance en lui par exemple. De toute façon, il faut que tu saches que je suis là, toujours là et que je te surveille... Hum... Pas trop non plus...

- Je vais y aller, on ne sait jamais .... Tu me feras visiter la ville une prochaine fois alors, désolé.

Shozika regarda sa montre, il était 17:50. La jeune femme se posa des questions, tout pouvait arriver, du pire comme du meilleur. Mais un rendez-vous avec quelqu'un ne se refuse pas. De toute façon si vraiment quelque chose de grave se passait, Ken était là. Yuna commençait déjà à apprécier Ken, il avait l'air très protecteur, malgrès que la jeune femme était courageuse. Ils marchèrent donc ensemble jusqu'au café : le lieu de rendez vous. Yuna dit à Ken en s'asseyant à une table.

- Tu seras là, à la table à côté, où tu as un autre plan ?

[suite du Café [PV YUNA]]

Ken n'avait pas eu le temps de réfléchir à ce qu'il allait faire quand quelqu'un lui tapota sur l'épaule. C'était Yuna. Rien qu'à la regarder, le professeur de sport pouvait aisément s'apercevoir que la respiration de sa collègue n'était guère régulière. Elle était même très rapide. Il s'apperçut ensuite que l'autre homme du nom de Mathieu venait de re-rentrer dans la pièce. Visiblement, il semblerait qu'elle et lui se soient isolés sans qu'il ne le sache. Peu importe, la jeune femme lui fit signe qu'ils partaient et le prof d'EPS se leva en jetant un dernier regard vers la porte de derrière avant de suivre l'espagnole.

Ils marchèrent tous deux sur un chemin au hasard et au bout d'une minute...

- Alors ? Il était comment ? Il n'y a pas eu de problème à ce que je vois.

Il regarda en biais, en direction du ciel à présent orange. Le Soleil commençait à se coucher mais pas complètement. Il était encore là, à illuminer ce côté du monde qui allait bientôt se reposer sous une couverture bleu sombre.

- Alors ? Il était comment ? Il n'y a pas eu de problème à ce que je vois.

Elle eut à peine le temps d'ouvrir la bouche pour lui répondre quand elle entendit
une voix crier BASTOOOOOOON.
Elle se retourna et vit que c'était Mathieu qui avait crier, il se précipitait à toutevitesse vers Ken et commnça à lui donner des coups. Shozika s'interposa entre les deux garcons mais Mathieu voulant la repousser la fit tomber. Elle se releva avec une horrible douleur à la jambe. Elle cria :
- Mathieu arrette !!!!!!!!!! Il ne t'as rien fait !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Ce dernier continua a taper Ken sans un mot.
Shozika poussa Mathieu.
- Je ne pensais pas sa de toi Mathieu !!
Ce dernier partit en baissantla tête.
Elle tendit la main à Ken pour le relever.
- Sa va tu n'as pas trop mal ? Allons chez moi je vais te soigner et Mathieu va entendre parler de moi !!
Shozika soutenu Ken en marchant jus'quà son appartement en boîtant. Elle versa une larme choqué de tout ce qui venait de se passer.

Soudain, un horrible hurlement incompréhensible se fit entendre. Ken eut le temps de s'appercevoir qu'il s'agissait de Mathieu. Un coup de poing lui fut donné en plein visage et il tituba en arrière. Cependant, Yuna s'était interposée entre les deux hommes mais l'autre la fit tomber à terre. Voyant cela, Ken se rua sur lui, lui décocha un direct du droit en plein visage. Il n'allait pas se faire avoir bêtement comme ça par quelqu'un qu'il ne connaissait même pas mais qui en plus avait fait du mal à une femme.

Les passants furent en état de choc. Des adolescents s'étaient rués pour assister à la bagarre entre les deux hommes tandis que les vieilles personnes horrifiées prévenaient la police. Ken et Mathieu se donnaient des coups meurtriers mais au bout du compte, les quartiers mal famés remplis de gangsters, le sport, la mécanique, le métier de professeur de sport avaient payé. Ken martelait Mathieu de coups tandis que celui-ci se défendait tant bien que mal.

C'est alors que Yuna les sépara finalement.

- ENFOIRE !! REVIENS TU VAS VOIR !!!
- TU LA TOUCHES ET T'ES MORT CONNARD !!
- Je ne pensais pas ça de toi Mathieu !!

Les deux hommes se calmèrent mais la foule d'adolescents regardaient encore la scène comme s'il s'était agi d'un simple spectacle ou d'un divertissement de rue. Ken saignait du nez et avait quelques bleus sur le corps mais Mathieu avait déjà un oeil noir, une joue légèrement gonflée, saignait de la bouche et des hématomes sur les bras et le torse.

Mathieu partit, tête baissée, tandis que Yuna se tourna vers Ken. Les passants murmuraient des paroles, scandalisés par une telle barbarie. Des regards fixaient à la fois Mathieu, Yuna et Ken. Les jeunes adolescents riaient en commentant à leurs amis ce qu'ils avaient vu et racontaient presque tous les détails avec quelques déformations.

Le prof d'EPS sentait bien qu'il avait attiré l'attention comme un tigre en liberté. Il jeta ses yeux vers ceux qui le fixaient et ceux-ci détournèrent leur regard aussitôt.

- Ca va ? Tu n'as pas trop mal ? Allons chez moi. Je vais te soigner et Mathieu va entendre parler de moi !!

Elle se baissa pour soutenir Ken afin que cela soit plus facile pour lui de se déplacer. Cependant...

-... Me touche pas... LACHE-MOI !!

Il s'écarta de l'espagnole tout en la fixant avec son regard meurtrier. Il n'avait plus du tout la même allure que tout à l'heure, celui de l'homme attentionné, gentil, protecteur. Ses yeux montraient de la hargne, de la colère. Sa respiration était encore rapide comme s'il venait tout juste de sortir de la bagarre. Ses cheveux blonds virant au noir étaient en bataille et des taches rouges parsemaient son uniforme noir ainsi que son visage.

- Je n'ai pas besoin d'aide ! Je vais bien !

Il ne savait pas s'il devait en vouloir à Yuna mais quoi qu'il en soit, elle devait être surprise.

- QU'EST-CE QUE TU CROIS QUE TU PEUX FAIRE ?!! CE FOU VA REVENIR ! C'EST CERTAIN !

Il se fichait totalement de la foule qui le regardait, ébahi, offensé par sa réaction envers cette jeune femme qu'il connaissait qui avait pourtant réussi à les séparer tous les deux et éviter ainsi qu'ils ne s'entre-tuent encore plus. En plus, elle lui proposait des soins et c'est ainsi qu'il la remerciait ? C'est ainsi qu'il lui en était reconnaissant ? D'autres passants s'en allèrent, ne voulant plus s'occuper de cette affaire, retournant à leurs occupations. D'autres, encore, restaient silencieux mais assistaient à cette scène.

Mathieu, quant à lui, était déjà de l'autre côté de la rue, poursuivi par des jeunes adolescents et fixés lui aussi par des passants qui le regardaient comme un phénomène sauvage.

- Vous vous rendez compte ? Des hommes se battent comme ça, dans la rue... Il y a des enfants tout de même !
- Vous pouvez parler vous ! Mon fils a fini comme toute cette bande de cinglés à hurler comme des singes autour de ces deux sauvages !
- C'est tout simplement scandaleux !
- Et le mec lui a foutu une droite dans la gueule et il s'est fait défoncé !
- Whôôôa ? C'est vrai ! Putain !! Pourquoi j'ai raté ça ?!
- Regis, arrête de le regarder, viens, on s'en va...
- C'est tout de même écoeurant !
- Wesh ! Matte-moi la meuf, elle est pas trop bonne ?
- Ouais sisi t'inquiète !
- Et ça se dit des hommes civilisés ça ?! Quelle barbarie !
- Sorry but what's happened here ?
- I don't know but I think there was a brawl here.
- C'est horrible !! Il saigne !
- Quand est-ce que la police va arriver ?!!
- Il a envoyé l'autre con se faire chier !
- T'imagines ça !! Un poing gros comme ça !
- Voilà je vous le jure sur la tête de ma mère que c'était vrai !
- Putain, c'est chaud ça !
- Et quand je raconterai ça à mon mari qui fait parti de la brigade anti-criminel...
- A mon époque, on punissait les fouteurs de merde en prison et on les ligotait au plafond par les mains !
- Grand-père, on est au XXIème siècle !

"BLABLA BLABLA BLABLA"

Toute cette foule, toute cette agitation faisaient voir de toutes les couleurs Ken si bien que sa vision fut troublée. Il passa sa main sur sa tempe gauche et remarqua qu'il avait mal. Le premier coup que Mathieu lui avait donné l'avait bien sonné en tout cas.

Il se tourna vers Yuna calmement, baissant les yeux.

- On s'en va... désolé...

- Ok comme tu veux !!
Yuna avait mal pris la réaction de Ken. Elle était faché ! Tout ces problèmes ne sont pas arrivés à cause d'elle, elle en était plus part la cause, oui mais ce n'était pas elle qui a causé tout sa.
Elle jeta un regard démoniaque sur Ken.
- Tu va le regretter
Elle partit vers son appartement en marchant.

[HS :: pas d'inspi]